Ce qui s'est passé... | ||||||
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Centenaire de la naissance de
René Guy Cadou 16 février 2020 Maison de Nicodème 56430 Mauron Ce fut en effet une
belle journée, quand bien même le vent soufflait en
tempête au dessus de l'ancienne école publique de ce
village, école si semblable à toutes celles où
Cadou avait été instituteur...
Pas de vaine nostalgie pour la cinquantaine de participants familiers de l'œuvre ou curieux de la mieux connaître ou encore de la découvrir. Le travail du poète mort à 31 ans, membre éminent de "L'École de Rochefort" n'a pas toujours été fort bien reçu à la mesure de sa valeur par une partie du monde littéraire - parfois plus soucieux de ses querelles d'écoles que de lecture - désorienté par la limpidité d'une langue ancrée dans la confrontation avec le monde concret et la rencontre fraternelle du peuple. Le chemin est parfoi long et le travail souterrain qui conduisent à la vie rennaissante d'un œuvre tout entière habitée d'amour absolu (celui voué à Hélène) et par la présence de la mort (celle du frère aîné jamais connu puis des parents et la sienne très tôt pressentie). Enfin, cet homme n'était sans doute pas assez facile à embrigader puisqu'il pouvait, selon le rapport d'un amis, avoir dans une poche la carte du PCF et dans l'autre une médaille de Saint-Benoît, si cher au cœur de son maître en poésie et sans doute en "âme", Max Jacob (mort à Drancy). Une composante spirituelle s'est progressivement affirmée dans les thèmes de son écriture et cela n'a pas manqué déconcerter aussi un certain lectorat.
Joseph et Maryvonne Thomas, les amis de la Maison de Nicodème, les voisins du village ont participé à faire de cette journée un très beau moment de poésie vivante et d'amitié. |
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Lecture – dédicace
dimanche 12 janvier 2020 à 16h00 Médiathèque de Laval Jacques Balièra pour l'ensemble de ses ouvrages publiés par Des Sources et des Livres Des sources et des Livres publie depuis plusieurs années les nouvelles et les romans de Jacques Balièra. La médiathèque de Laval a accueilli dans son fonds régional - consacré aux auteurs Mayennais - l'ensemble de ses publications et a souhaité inviter ses lecteurs à le rencontrer. Dans ce bel établissement, ouvert le dimanche et fort fréquenté, Jacques Balièra a pu répondre aux questions d'un public chaleureux après avoir décrit son parcours depuis la peinture longtemps pratiquée jusqu'au passage à l'écriture et enfin - décision qui n'est pas mince - la publication. Les romans - l'un d'eux, Diversion, ayant un caractère plus personnel -, publiés après les nouvelles, ont cependant été écrits avant celles-ci. Jacques Balièra aime le jeu de ces écritures brèves où l'inouï doit être au rendez-vous, point d'accroche pour un sens inattendu, une vérité passée inaperçue. Toujours inspiré par son sens aigu de l'observation, l'auteur reste parfois très fidèle au déroulement des faits, jusqu'à la bascule qu'il imagine comme un léger et cependant bouleversant détour des choses, parfois son imagination prend le pouvoir dès le départ sur une impression, un mot, un petit rien qui fait saillie. Lui qui dit n'avoir pas beaucoup lu, hormis La recherche du temps perdu et Don Quichotte s'en est, sans doute aucun, largement imprégné tant certains de ses récits peuvent être volontiers picaresques et que la mémoire - même discrète - est toujours là pour au plus brefs instants de ses récits la profondeur du long décours des vies imaginées. Jacques Balièra à la médiathèque de Laval - 12 janvier 2020
Ouvrages de Jacques Balièra, édités et disponibles chez Des Sources et des Livres : Diversions, roman ; Itinéraire bis, roman ; Petits coins de ciel bleu, récits et nouvelles ; Le tribunal des animaux, récits et nouvelles ; La terre n'appartient pas à ceux qui la possèdent, récits et nouvelles ; Grandes vacances, récits et nouvelles ; Jean du Voyage, récits et nouvelles. |
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2020, La poésie, le poème, quoi de neuf ?
Discussions et libres lectures animées par Eric Simon samedi 11 janvier 2020 à partir de 17h00 Maison de quartier Madeleine Champ de Mars Cette invitation d'Éric Simon en guise de voeux ! Quelle nécessité d'écrire la poésie, surtout de persister, ou d'insister? La poésie traîne derrière un long sillage à l'horizon invisible des siècles. Sillage réversible, fantastiquement. Le nom d'Homère, cet inconnu, ce "personne" au nom d'Ulysse ou d'Achille aux pieds légers, appartient à un futur antérieur encore indiscernable, et déjà foudroyé. Dans un essai publié en 2008, le poète et philosophe Jean-Claude Pinson reprenait à son compte une formule bien vue de Christian Prigent : "La poésie peut peu". La possibilité, ou le possible, de la poésie apparaît en effet presque démesurément faible, de la densité de l'épaisseur d'un rêve. Et cependant ce "peu" dont la poésie est capable ou pourvue n'a jamais triomphé de l'obstination de certaines, certains, à tenter de circonscrire dans des mots aussi bien le réel que l'imaginaire, l'univers objectif comme le monde subjectif, le temps comme l'absence du temps. Et comme dirait encore Rimbaud, le poète de 1871 : "En attendant, demandons aux poètes du nouveau ! Idées, et formes." C'est ainsi que devant une belle assemblée deux publications Des Sources et des Livres ont témoigné du " Nouveau " dans dans les idées que dans les formes : Le poème de Sauvage - ainsi qu'il aime
à se nommer - publié sous le titre aussi
énigmatique qu'éloquent : :La porte étroite du niveau monde Les textes de Stéphane Lorit à la fois chansons et poèmes : Me voilà rue Louis Blanc Quelques-uns des ompositeurs, auteurs, poètes, chanteurs d'un bel aprè-midi à Nantes |
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Samedi
14 décembre à 17 heures
Salle de La Roche Blanche à Saint-Molf ENVOL De Glace et de Feu Contes
créés et présentés par Odile Kayser et Marc Buléon.
Au
commencement vient la voix, ponctuée par des notes au clavier.
Puis le fond de scène s’anime au rythme des mots : des taches d’encre se projettent sur l’écran pour se transformer peu à peu en images, souvent inattendues.
Odile et Marc nous présentent deux contes initiatiques de Feu et de Glace, où alternent graphisme et théâtre d’objets. L’histoire d’un sculpteur qui fabrique des oiseaux, toujours des oiseaux, de bois, de pierre, de fer… puis un conte Inuit parlant de métamorphoses. |
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Rencontre – dédicace samedi 14 décembre 2019 à 17h00 Maison de quartier Madeleine Champ de Mars - NANTES Me voilà rue Louis Blanc de Stéphane Lorit publié par Des Sources et des Livres
Il est inhabituel de publier, comme un recueil de poèmes, des chansons. En général, on achète un disque et en plus vous avez les textes des chansons, des photos, etc. Ici, les éditions Des sources et des livres innovent à nouveau et inversent un peu le procédé. C'est que les chansons de Stéphane Lorit ont une vraie valeur non seulement poétique – on peut dire ça de pas mal de chansons, en réalité – mais une valeur de poèmes, à part entière.
Stéphane Lorit a le talent de capter les scènes du quotidien, et de leur donner une résonance sensible dans une histoire dont le sens émeut, tout autant qu'il grandit. Son écriture sait jouer aussi bien avec le rythme du vers, que tisser des images, éveiller l'émotion comme on ranime la braise sous la cendre qu'on croyait refroidie. Si on décèle souvent une profonde tendresse, un cœur qui aime l'humain, le vivant, un regard de qualité et de lucidité sur ce qui l'entoure, ce n'est pourtant pas sans que perce ici et là une inquiétude fondamentale. Ses textes expriment donc aussi une forme de conscience tragique de nos destinées, qui parfois peut aller jusqu'à laisser en suspens le jugement ou la conclusion qu'on serait tenté, hâtivement, de porter. La beauté de ses textes, comme de ses mélodies, reflète bien une tonalité particulière de son attention aux êtres et aux choses de ce monde. Et comment, sans cela, pourrait-il donc trouver nos chemins de cœur, et nous toucher, et nous livrer, en toute confidence et en pleine confiance, ce simple et merveilleux aveu : « Me voici... Me voilà rue Louis Blanc »... ? Éric Simon 14 déc. 2019
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BOIRE
pièce de théatre de Fabienne Swiatly avec Anne de Boissy Saint-Molf, Centre Culturel, (6 rue de la Duchesse Anne) le samedi 21 septembre 2019 à 19 heures
Une femme raconte l'alcool, l'ivresse, l’addiction. Elle interroge le passé et la place de l'alcool dans sa famille. Boire comble l'absence. Mais l'absence de quoi ? L'auteure énumère des faits et elle constate : « Si je ne bois plus, serai-je encore moi ? » Son entourage s'étonne : « Tu bois tant que ça ? » Puis vient le temps de la séparation. Elle met de la distance entre le verre et la bouteille. Apprend à dire non. Elle devient abstinente, même si le mot lui déplaît. Vivre sans... Tout simplement ? (Extrait
de la 4° de couverture du livre de Fabienne
Swiatly : Boire et plus
dont la pièce Boire
est adaptée.)
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